soleil.91@laposte.net
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L' objectifs de cet atelier
de Soleil en Essonne vise à sensibiliser un public de
quartier à la fréquentation du théâtre,
et des arts de la scène. Le choix des spectacles reflète
les objectifs de notre association.
C'est tout naturellement que nous avons trouvé
sur notre route la Compagnie l'Eygurande avec laquelle nous
avons noué un partenariat privilégié.
Bien entendu nous sommes attentifs à la
programmation de la scène nationale du théâtre
de l'Agora et lorsque le thème présenté
nous interpelle, alors nous sollicitons les adhérants
et nos amis.
Nous participons aux rencontres- débats
avec les auteurs, les metteurs en scène, les comédiens
... à l'issue des spectacles.
Compagnie l'Eygurande
à Evry
Le théâtre du coin |
Renseignements
et réservation: 01 69 10 95 45 |
LE PROJET « FIGURES FÉMININES »
2003 / 2004 :
La Compagnie l’Eygurande a mené en Val de
Seine et en Val d’Yerres (Essonne) de 2002 à
2004, puis à Evry à partir de fin 2004, un
projet intitulé « Figures féminines
», consacré au thème de la condition
féminine.
En 2002/2003, nous avons recueilli une trentaine de témoignages
de femmes, en France en Val de Seine et en Val d’Yerres,
mais aussi au Maroc. La saison 2003/2004 fut consacrée
à la restitution de ces paroles, sous la forme d’un
spectacle théâtral “forme brève“
dans un premier temps (« La force des choses »,
février 2004), puis d’un spectacle-exposition
(« Zoé » en mars 2004). |
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LA
FORCE DES CHOSES (forme
brève théâtrale)
Témoigner.
Telle est l’ambition, simple et nécessaire,
de « La force des choses ».
Une trentaine de rencontres, des heures
d’échanges et de partage d’expériences
de vie de femmes en France, au Maroc, immigrées
pour certaines, déracinées parfois, et quelques
dizaines de minutes, in fine, pour en témoigner
par un regard théâtral…
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Au départ de ce travail, nous
n’avions aucunement l’idée de démontrer
quoi que ce soit, ou d’engager le débat sur
un aspect du thème de notre recherche plutôt
que sur un autre. Avec pour fil conducteur la question
de la condition sociale féminine, vue par le prisme
du travail, nous souhaitions écouter, avec humilité,
des paroles de femmes dans le seul but d’être
« passeurs de parole ». Sachant le sujet sensible,
nous avons choisi de laisser l’espace à toutes
les digressions, au risque parfois de la dispersion, et
sans jamais rien forcer ni induire.
Et puis, lentement, l’unité
des propos s’est faite autour de la question, maintes
fois évoquée, de la page qui se tourne,
du destin que l’on se choisit un jour : l’histoire
d’un jour où tout a changé, où
les femmes ont pris leur destin en main, au risque de
bousculer l’image qu’elles avaient construite
d’elle-même.
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Mise en scène de Jean-Louis Mercuzot
Avec Isabella Keiser, Myriam Gabaut et Marie-Françoise
Audollent
Durée : 55 min.
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Voici
la présentation de Zoé:
Cher public,
Vous ne verrez pas ce soir Richard III ou quelque autre
pièce de Shakespeare, Molière, ni même
Goldoni ! Pas d'assassinats en série dans une tour
sinistre. Vous n'assisterez à aucun combat d'épée.
Aucun spectre n'apparaîtra, aucune tendre jeune
fille ne s'empoisonnera. Il n'y aura pas de coup de théâtre.
Parce que nous avons choisi de vous montrer des femmes
toutes simples qui viendront vous parler. Ces femmes,
nous les avons rencontrées, écoutées,
admirées, enregistrées, photographiées,
ici, tout près. Elles nous ont fait des confidences,
elles nous ont fait confiance. Nous avons choisi de les
mettre en scène, de vous les faire entendre. Ce
sera du théâtre, un autre théâtre,
qui est aussi du théâtre. Car nous avons
transformé bien sûr - c'est notre métier
- agrandi, choisi... il y avait tant de choses !
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Ces femmes,
vous les reconnaîtrez sûrement, vous les avez
souvent croisées. Ce sont nos mères, nos grand-mères,
nos tantes, nos soeurs, elles sont universelles. Elles viennent
de vous. Elles sont rarement dans la lumière, et encore
plus rarement sur un plateau de théâtre. Il ne
faut pas les effrayer, mais chut, en voici une qui s'avance...
" Zoé" est inspiré de récits
d'une trentaine de femmes habitantes de l'Essonne |
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"Droit
de visite"
« Cogner.
Cogner pour ne pas avoir à parler. À expliquer.
Pour ne pas avoir à mettre des mots: aimer -
l'absence - manquer - rater -. cogner...
Mo, le père. Damien, son fils.
Braquage, prison, séparation, les années
qui filent, le fils qui grandit - loin.
Et pourtant... pourtant, pour Damien parler c'est vital.
Un droit de visite, qu'il a eu. Droit de voir son père,
Mo. Une fois par semaine. Et même une semaine
entière, une fois. Malgré cela... le manque.
L'amour inexprimé, les mots refoulés,
la violence et les coups pour seul langage... »
Cette histoire est directement inspirée de témoignages
recueillis auprès de plusieurs adolescents. Roselyne
Lecler a écrit des mots bruts, cruels, acérés,
pour raconter cette violence de la séparation
et de l'absence.
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