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Colonisation décolonisation : mémoires de l'exil, mémoires confisquées...

Guerre d'Algérie : Témoignage de Bernard Zimmermann
(texte intégral en téléchargement)
(texte intégral en téléchargement )

manifeste pour une réappropriation des mémoires confisquées

"Une enfance à Constantine" : Benjamin Stora
in La Méditerranée des Juifs

(texte intégral en téléchargement)
   Sur France culture.
Dans l'émission "Bouge dans ta tête"du 03 septembre 2005 Polémiques autour d’une loi.
La mémoire coloniale, ou le retour du refoulé.

Présentation de France culture
"Bouge dans ta tete"
du 3sept2005

"VU de Tripoli" D. & C. Hamza
(texte intégral en téléchargement)

Sur France culture. Dans l'émission "Bouge dans ta tête"du 03 Septembre 2005
Polémiques autour d’une loi.  La mémoire coloniale, ou le retour du refoulé.

"La question coloniale a fait retour dans l’espace culturel français : réexamen de la guerre d’Algérie et son cortège de mémoires blessés, des pieds-noirs aux harkis, et des enfants d’immigrés aux exilés algériens ; la création d’un musée de l’immigration sur le lieu de l’ancien musée des colonies ; l’inflation de publications universitaires, ou littéraires, sur la période coloniale de la France. Est-ce un simple effet de mode, une glissade dans la nostalgie des rêves coloniaux ? Ou une volonté de fouiller dans cette histoire particulière pour comprendre notre présent ? Ainsi, certains n’hésitent pas à parler d’indigènes de la République à propos des enfants d’immigrés maghrébins.

Mais c’est, surtout, avec une loi votée le 23 février 2005 disant que la colonisation est « une œuvre positive », que la polémique est la plus vive. Des députés en Algérie entendent saisir leur Parlement pour voter une loi condamnant le colonialisme. Et en France, des historiens ont lancé une pétition pour demander l’abrogation de la loi du 23 février 2005. " Vers la page de France culture

Guerre d'Algérie : Témoignage de Bernard Zimmermann
Préface à l'édition sur le Site de Soleil en Essonne, mars 2003.

Le texte suivant a été rédigé pour la revue "Azrak", il y a aura bientôt 2 ans. Il l'a été dans un contexte marqué alors par la publication du livre-témoignage du Général Aussaresse et les débats qui ont suivi en France et en Algérie, notamment autour de la question de l'ouverture d'un procès pour crime contre l'humanité. En regard de ce témoignage j'ai apporté le mien en essayant de me positionner sur la question précitée (on le lira à la fin de mon texte). En 2003, l'émotion suscitée par le livre du général Aussaresse est quelque peu retombée et d'autres événements graves nous sollicitent. Il n'est plus trop question d'ouvrir quelque procès que ce soit en France (force est de constater aussi qu'en Algérie on ne voit pas se dessiner l'ombre d'un retour officiel sur les crimes commis contre les Harkis, pour ne citer qu'eux).

Où est la vraie question, d'ailleurs ? Sans revenir sur ce que j'exprime dans le dernier paragraphe du texte qui suit, j'ajouterai seulement que le " devoir de mémoire " n'a de sens que s'il s'accompagne d'un honnête examen de conscience visant à se rapprocher de son semblable (certains, dont moi-même, ont parfois évoqué un " devoir de repentance ", mais cette expression me semble tout compte fait impropre). Ce n'est pas mépriser la justice des hommes -nécessaire mais trop souvent manipulée à des fins partisanes- que de remarquer combien en l'absence de ce travail sur soi, individuel et collectif (on est dans ce que l'Islam appelle " ichtjihad ", si je ne me trompe) on reste dans la polémique sclérosée, inutile, et le mal-être. Il m'importe au premier chef de contribuer à ce que les miens, les Pieds-Noirs de ma génération en tout cas, fassent cet effort, pour eux-mêmes : ne pas trahir sa mémoire et s'ouvrir à celle de l'autre, une voie difficile pour trouver la paix ; beaucoup l'ont déjà fait, il ne serait trop tard que pour ceux qui sont déjà morts dans leurs tête.(texte intégral en téléchargement)


Dans ma vie, il y aura toujours un avant et un après « 16 juin 1962 ». Ce jour-là, avec ma famille, nous avons quitté Constantine, la grande ville de l’Est algérien, la troisième du pays par ordre d’importance, où je suis né et j’ai grandi. J’avais douze ans. Je suis allé vers un autre univers, dans l’oubli de la société d’Algérie dans laquelle j’ai vécu, et qui reviendra hanter ma mémoire bien plus tard. (texte intégral en téléchargement)


Je suis issu d'une double communauté hispano-berbère et ibérico-italienne, qui a fait partie de cette longue histoire des Juifs de Tunisie laquelle a plus de 2000 ans, dont 1300 ans sous le statut de la "dhimma" en terre d'Islam.
Depuis la fin du XIXème siècle, la présence française renforcée par le rôle qu'ont joué les écoles de l'Alliance Israélite Universelle, a opéré une révolution dans les mentalités et les aspirations de la société juive locale. Cette société avait été jusque -là ancrée dans une tradition culturelle marquée par le sceau de la judaïté talmudique d'une part et par une forte imprégnation maghrébine d'autre part qui se manifestait par la langue (judéo-arabe), le costume, les modes de vie, la littérature, les arts populaires…
Au milieu du XX ème siècle et en l'espace de deux décennies devait s'opérer un exil sans esprit de retour de la majeure partie de cette communauté vivante dont il ne subsiste aujourd'hui plus que quelques lambeaux. Les juifs tunisiens ont fait le choix de la France ou d'Israël.
La mémoire même du judaïsme tunisien dans sa contribution aux commentaires de la Thora n'a pas été épargnée par la tourmente. Des juifs tunisiens exilés en France ont vilipendé cette mémoire, lui déniant toute valeur; ils sont allés jusqu'à se donner des ancêtres lituaniens en adhérant au mouvement hassidique et à sa mouvance loubavitch, opérant une rupture traumatique avec un passé qu'ils ont voulu ainsi refouler.
Mon attachement fondamental à la laïcité, hors de laquelle il est bien difficile de maintenir le "vivre ensemble" et une"francisation" sans doute trop exclusive de ma formation propre, auront eu raison de mon désir de demeurer au sein de mon pays, la Tunisie, auquel je demeurerai toujours attaché. (texte intégral en téléchargement)


Témoignage Ligue des Droits de l'Homme à Toulon
D'une rive à l'autre

Pourquoi cette journée ?
"vivre ensemble" par Martine la journée vue par Andrée
le compte-rendu de Var-Matin
quelques réactions afin de permettre aux Toulonnais de mieux vivre ensemble, dans la diversité de leurs origines, de leurs cultures et de leurs convictions, la section de Toulon de la Ligue des droits de l'Homme a organisé une journée de rencontre " d'une rive à l'autre de la Méditerranée " le 17 mai 2003, au Foyer de la Jeunesse, avec le concours de l'historien Jean-Jacques Jordi, de Maître Ali Badeche du barreau de Marseille, et les témoignages de nombreux Toulonnais.
Le matin a été consacré à la vie quotidienne à Toulon en ce début de 21ème siècle ;
l'après midi a permis d'entendre des témoignages sur la guerre d'Algérie. Près de cent cinquante personnes ont répondu à notre invitation - les uns le matin, les autres l'après-midi, beaucoup y ont consacré la journée.
Nous nous sommes quittés en lançant l'idée d'un jumelage avec la ville algérienne de Biskra. Le maire de Biskra nous a donné son accord ; nous attendons la réaction du maire de Toulon.

« VU de TRIPOLI» D. & C. Hamza
(texte intégral en téléchargement )
Nous avons reçu un texte très chaleureux et d’un extrême intérêt d’amis algériens, enseignant et universitaire, D. & C. Hamza, intitulé « Vu de Tripoli (Réminiscences et avenirs)». Cette « suite de réflexions » opère un retour sur le passé commun de nos sociétés du nord et du sud de la Méditerranée, et portent également sur leurs relations présentes ; ces réflexions sont d’une pertinence et d’une ouverture d’esprit rares, disons-le. Elles sont critiques dans le bon sens, constructif, du terme, vis à vis aussi bien de la France que de l’Algérie. Elles ont l’immense mérite de situer ces rapports dans le long terme et dans un espace élargi, euro-méditerranéen ; ce sont là des dimensions désormais incontournables, inclinons-nous à croire de plus en plus, pour aborder de façon neuve et réaliste l’édification d’un espace de solidarités effectives entre nous. A travers ce texte, on perçoit le désir partagé et exprimé par un nombre toujours croissant de citoyens du monde méditerranéen, de construire un avenir commun. Ce n’est pas là le moindre des intérêts de cette contribution qui se veut, modestement, une simple « tentative de discussion ».

 

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